Paralpinisme en Patagonie

présentation :

Ce sera du « paralpinisme » pour le commandant Pierre Sancier, l’adjudant Alban Alozy et l’adjudant chef Arnaud Bayol et de l’alpinisme plus conventionnel pour le caporal chef Antoine Bletton et l’adjudant Cyril Duchêne. Mais la Patagonie et son potentiel énorme de sauts présente aussi le pire des inconvénients pour les amateurs de sports aériens: Un vent quasi-permanent. Malgré cela, les paralpinistes du GMHM veulent tenter leur chance en mettant en oeuvre tout leur savoir-faire d’alpinistes volants. En quelques questions voilà comment se présente ce voyage :

Quel est l’objectif ?
Notre objectif est de sauter du sommet d’une des aiguilles du groupe du Fitz Roy. Là bas la plupart des montagnes déroulent de belles faces verticales et le choix ne manque pas. Cependant la météo et surtout le vent ne laisse que peu d’espoir. Notre trinôme d’optimistes devra trouver LE moment calme pour se jeter allègrement d’un sommet. En fonction des conditions de la montagne et de la direction du vent il faudra choisir le bon sommet, le bon versant et la bonne zone de posé. Si c’était facile le massif serait une destination classique du paralpinisme et ce n’est pas le cas. Mais comme dit l’adage: « Qui ose gagne ! » alors nous allons voir en s’armant de patience.

Pourquoi la Patagonie ?
La Patagonie est une région sauvage propice à l’aventure. Préservée de l’avidité humaine par la rudesse des éléments, ses paysages sont d’un contraste saisissant. Les plaines arides de l’est sont séparées des glaciers de l’ouest par une chaine de montagne élancée.
Le GMHM est coutumier de cette partie du globe car la Patagonie est un creuset pour forger la résistance mentale et physique des équipiers du Groupe. De l’ascension des Torres Del Paine en 1993, au San Lorenzo en 2005, de la traversée de la cordillère de Darwin en 2011, aux ascension du Fitz Roy en 2014 et du Cerro Torre en 2019, chaque expédition est un moment fort, un rite initiatique qui marque durablement les membres du GMHM.
En 2020, l’originalité du projet tient au fait qu’il ait été impulsé par les 3 BASE-jumper du GMHM.

Quelle stratégie ?
Le Paralpinisme est une discipline aérienne de montagne qui consiste à grimper puis à sauter d’une falaise pour prendre un vol au dessus du relief. Cette activité, facile à réaliser en moyenne montagne, demande une réelle science du compromis en haute montagne car le sommet n’est que le point de départ. D’un point de vue humain il s’agit de garder sa lucidité et sa capacité de vol malgré la difficulté de l’ascension. Du point de vue de l’ascension il faut accepter de grimper avec une surcharge et un volume important à cause des combinaisons et de parachutes. En ce qui concerne l’aérologie, il faut accepter de réserver le meilleur « moment météo » au saut quitte à grimper dans le mauvais temps. Puis en vol, il faut accepter de sauter avec une combinaison chargée du matériel utilisé lors de l’ascension. Ce n’est donc pas la façon la plus facile de grimper ni la meilleure façon de voler mais c’est la condition de réalisation d’un saut en haute montagne et cette problématique est encore supérieure en expédition.
La volonté du Groupe est d’adopter une éthique d’autonomie, s’appuyant sur le modèle de la cordée homogène où chaque membre grimpe et saute. Même si le paralpinisme est vieux de 30 ans, cet objectif est nouveau pour nous. Des sauts ont été réalisés sur les sommets de tous les continents, peu l’ont été en autonomie par des ascensions techniques.

Pourquoi cette activité, que représente-t-elle pour le Groupe ?
L’exigence de cette activité de montagne provoque un formidable travail de préparation et de réflexion. Ces difficultés combinées demandent stratégie, patience, observation puis dans l’action endurance physique, mentale, gestion du stress et réactivité. Le GMHM en tant qu’acteur de ces thématiques trouve, à travers cette pratique, un matériau propice à expérimenter l’entrainement et la gestion de l’humain en milieu hostile.

Historique du BASE jump en Patagonie :
Peu de base-jumper se sont élancés des sommets Patagons.
En 2005 c’est Dean Potter qui est le premier à sauter dans la région d’El Chalten, depuis « el mucho ». Ce saut sera répété par 4 fois les années suivantes.
24 fev 2007, Valéry Rozov réussi le premier saut des Torres Del Paine après 2 jours d’ascensions avec son équipe par la voie Bonnington-Whillans à la tour centrale.
En 25 fev 2008 Valéry revient dans la région d’El Chalten pour ouvrir un nouvel exit sur le Cerro Torre. Il sautera depuis la partie basse de la voie du compresseur.

Photographies de Thomas Goisque :

Compte rendu

Chronologie :
Cette expédition était organisée en 2 parties. Accompagnés par l’écrivain Sylvain Tesson, les 3 premières semaines ont été consacrées à réaliser un film autour de notre activité et de la Patagonie; puis les 2 dernières semaines à ouvrir un saut dans le massif du Fitz Roy. Depuis le 8 janvier, chaque journée a été nécessaire pour rendre possible un premier saut le 26 janvier. Ce moment fort n’a pourtant pas été une évidence: 60kmh de vent à 3000m et 25kmh à 2000m. Nous avons dû nous adapter en trouvant un sommet de basse altitude offrant une verticale suffisante à notre mise en vol. C’est grâce à nos reconnaissances préalables que le Mojón rojo a pu être défini comme un objectif réalisable. Puis un second moment fort durant la dernière semaine du séjour où une fenêtre météo de 4 jours nous ouvrait les sommets de 3000m d’altitude. Cette plage de beau temps a été visible une semaine avant car cette zone de hautes pressions se distinguait au dessus de l’océan pacifique. Dès lors nous avons réfléchi à un plan qui occuperait ces 4 jours. L’idée étant d’enchainer 2 belles aiguilles et de sauter de chacune d’entre elle. En déposant un bivouac au dessus du lac Sucia nous pourrions grimper l’aiguille Poincenot, sauter pour atteindre le lac, dormir et se ravitailler au bivouac prévu puis continuer en escaladant l’aiguille St Exupéry et sauter une dernière fois pour rejoindre le glacier 700m plus bas. Mais comme à son habitude la Patagonie ne s’est pas laissée apprivoiser. Elle a claqué sa porte devant nous sous le sommet de l’aiguille Poincenot : un vent d’Est non prévu et trop fort pour nos frêles combinaisons. Il a fallu se réorganiser et trouver une option réalisable. Encore une fois c’est un sommet dont nous n’avions pas suspecté le potentiel qui nous offre un saut logique de 1300m de dénivelé.

Les actions réalisées durant le séjour :
Lors des 3 premières semaines à Chalten de nombreux moments furent dédiés au tournage du film réalisé par Christophe Raylat. Nous n’avons pas oublié de rendre de fréquentes visites aux falaises et aux blocs proches d’El Chaltèn. Cyril Duchêne en a profité pour s’offrir le magnifique bloc en 8A de la Cueva de las pinturas et le 7C+ départ debout de la Vaca muerte. Mais notre esprit était surtout occupé par le paralpinisme et donc l’exploration du massif. Comment s’exprime l’aérologie sur ces reliefs ? Comment l’air s’engouffre dans les vallées en fonction du vent dominant ? Y-a-t’ il des brises thermiques et des descendances et à quelles heures? Est-il possible d’atterrir dans ces vallées glacières ou morainiques encombrées de blocs ? Il nous fallait commencer par répondre à ces questions avant de sauter. Il en est ressorti que, en cette période et malgré les contrastes, il n’y a eu que peu de brise de vallée. Au début nous pensions qu’elle était forte (50kmh mesuré vers le camp Poincenot) mais on s’est aperçu qu’elle était la résultante du vent météo remontant les vallons. Au même endroit si le vent d’altitude était nul alors il n’y avait pas ou très peu d’air au sol.
Autre observation : sur les sommets, les prévisions ont du mal à estimer la force du vent. Certes, elles nous ont aidé à choisir le moment favorable mais elles n’ont pas garanti le saut. Par vent d’E, la prévision était plus imprécise encore, la force du vent et les hauteurs des plafonds nuageux ne correspondaient pas toujours à la réalité. Le vent d’E est très rare dans cette région, mais il a été présent 3 jours sur les 4 du dernier créneau météo.

Pour se rendre compte de tout cela et sauter en sécurité nous avons réalisé :
– 3 jours de trek autour du paso inférieur pour s’imprégner des versants Est. Première prise de contact avec le massif.
– Un trail de reconnaissance de 30 km au Rio Polonne pour vérifier l’aérologie et les zones d’atterrissage en cas de saut en face W de la Guillaumet ou Mermoz.
– Un trail de reconnaissance de 35km dans le vallon du Torre.
– L’ascension de l’aiguille Guillaumet voie Amy-Vidaillhet > vent trop fort pour sauter (>50kmh) et manque de verticalité de la face W.
– Une reconnaissance de 20km à la Laguna Torre quand 100kmh de vent d’Ouest souffle à 3000m
SAUT du Mojón rojo par vent nul au sommet (rares rafales), 25kmh au sol, couche médiane soutenue et turbulente dans les reliefs. Nous n’avions pas pu voir ce tube de « foehn » avant de sauter et de se faire secouer en vol.
– Portage et dépose de matériel au bivouac suisse au-dessus du lac Sucia
– Ascension et reconnaissance de l’aiguille de l’S voie Josh Aike (vent>70kmh)
– Ascension de l’aiguille Poincenot (Whillans-Cochrane)> trop de vent d’E (>50kmh)
– Ascension de l’aiguille de l’S voie Amy et SAUT en face W au point 2260m. Vent nul, aérologie parfaite. Retour par vallon du Torre.
– Portage pour récupérer le matériel et la nourriture laissée au bivouac suisse au dessus du lac Sucia.

Ce que nous avons retiré de ce voyage de paralpinisme :
1° La satisfaction d’avoir réalisé 2 sauts et d’avoir rencontré Sylvain Tesson, Thomas Goisque, Christophe Raylat, Pierre Petit, Laurent Mollard, François Rousset et Pascal Fayolle pour s’essayer à la réalisation d’un film sincère témoignant de ce pays fantastique et de la passion qui nous anime.
2° Le bonheur du paralpinisme quand il est pratiqué harmonieusement avec ses coéquipiers. Cela a été rendu possible par la préparation physique, technique et mentale que nous avons mise en place toute cette année durant.

Préparation physique, matérielle, technique et morale, comment ce projet a été envisagé:
Pour la partie physique, le tronc commun fut la marche chargée d’un sac, qui en expé, ne pèse jamais moins de 10kg. Autour du massif du Fitz Roy aucun accès n’est facile, le temps de marche minimum pour atteindre un camp avancé est de 4 heures. Notre matériel de paralpinisme pèse un peu moins de 6kg puis il faut ajouter le matériel d’ascension et le nécessaire de bivouac. Être à l’aise avec la course à pied est un plus qui permet de faire des reconnaissances à la journée en toute légèreté. Il y a principalement du mauvais temps en Patagonie ce qui laisse du temps pour cela. Ce sont les petites flemmes qui « tuent » donc nous n’avons rien négligé, nous profitions de chaque reconnaissance pour connaitre au maximum le terrain afin de prendre la bonne décision au moment du saut. L’entrainement en escalade a aussi été important pour Alban et Arnaud qui ont repris un niveau « à vue » correct afin de tenir les horaires d’ascension avec des sacs bien remplis même si cela n’a pas toujours été le cas comme à l’aiguille de la Noire de Peuterey et à l’aiguille Poincenot.

Saut de la pointe Bich de la noire de Peuterey Massif du Mont-Blanc

Pour la partie matérielle le choix devait être fin pour emporter l’équipement d’alpinisme le plus léger quitte à en développer quand rien d’assez compatible n’existait.
Ce fut le cas des sacs à dos et du sac de hissage manufacturé par Adrenalinbase. Pour le matériel, seul l’équipement d’alpinisme et la nourriture étaient emportés dans les combinaisons lors des sauts. Les tentes et sacs et couchages restaient au camp avancé et nous les rapportions par la suite. Voilà un exemple du matériel choisi : Crampons hybrides Petzl avec partie avant du Lynx, mousquetons de progression nineteen (19gr) de chez Edelrid, la corde à simple opéra, corde à double iceline, les mousquetons de sécurité minimalistes de chez Grivel. Ensuite certains éléments ont été raccourcis comme les piolets Petzl sumtec’ auquel nous avons rajouté une gâchette qui permet d’être à l’aise en glace ou mixte vertical.
Pour les parachutes de BASEjump notre choix s’est porté du coté de chez Adrenalinbase avec le sac LD4 UUL avec la nouvelle voile RISE en taille 240 pour tout le monde. Alourdi du matériel, même Alban le plus lourd d’entre nous (78kg à vide) a trouvé les atterrissages doux avec ou sans vent sur le glacier du Torre. 2 combinaisons différentes ont été choisies, La MONO Ultralight de chez Airglide pour Pierre et Alban, la OnesiePower tissu light de chez Phoenix Fly pour Arnaud.

Rangement du matériels avant le saut

La partie technique a sans doute été l’axe principal de cette préparation. Il s’agissait d’homogénéiser le niveau de la cordée pour que les risques soient envisagés de la même manière. Cet entrainement spécifique a été accéléré au printemps quand Pierre et Arnaud sont rentrés du Groenland et Alban du Népal.
Au début de cette phase Pierre, le moins expérimenté d’entre nous, était déjà à l’aise en combinaison monopièce. Pour cette partie spécifique il s’agissait de varier au maximum les exits. De la variété, de la nouveauté afin d’être à l’aise et performant dès le premier vol. Pour commencer cette phase de manière optimale nous sommes partis quelques jours en Norvège travailler les longs sauts et les nouveaux visuels. Ce fut l’occasion de voir quel profil de saut nous étions prêts à aborder et quelle limite ne souhaitions pas dépasser pour notre expédition.
Avec l’expérience, le niveau et les combinaisons qu’on utilisait en 2019, le profil du Romsdalshorn représentait une limite qui nous laisse une marge acceptable même chargés du matériel d’alpinisme à des altitudes modérés comme celles rencontrées en Patagonie. Après cette étape nous avons profité de l’été pour aborder une série de sauts chargés avec comme point d’orgue l’ascension de l’aiguille noire de Peuterey par l’arête Sud et son saut depuis la pointe Bich. Après cette partie alpine sous sommes revenus aux bases de la discipline : la chute libre! Car sauter d’un avion reste le moyen le plus sûr d’essayer des techniques de vol et accroitre son niveau. De retour dans nos montagnes nous avons tenté de garder de la régularité en escalade et surtout en saut de falaise. Encore un passage 3 jours à Arco en Italie pour combiner grandes voies et sauts.
Enfin, pour finir cette progression technique et gagner de l’aisance, nous nous sommes rendus au WindTunnel de Stockholm pour 2h40 de soufflerie encadrés par Jarno Cordia et Jenna Gigy le binôme « Fly like a brick ». Au total, j’ai pu réaliser 110 sauts de falaise de qualité entre le mois de mai et le mois de décembre et partir préparé pour une ouverture en Patagonie.

Entrainement en soufflerie à Stockholm.

Sans oublier l’essentielle préparation mentale car l’objectif reste de réussir en sécurité. Pour faire une cordée homogène et apaisée il faut s’accorder sur le niveau d’engagement qu’on souhaite mettre sur le projet. Quelle sera la limite que je me fixe et par extension que nous nous fixons. L’aérologie limite acceptée, les risques liés aux posés, aux lignes de vols. Mais aussi les risques liés à l’ascension car en alpinisme il faut composer avec les conditions de glace, de neige. Puis en paralpinisme, il faut réaliser cette ascension avec un gros sac qui fatigue et déséquilibre.
De cette préparation, je retiens surtout que le temps passé ensemble à l’entrainement est une clé. Plus j’ai passé du temps avec mon coéquipier plus je connais ses biais, ses excès d’optimisme, quand il cache sa fatigue. L’acuité, l’écoute, l’empathie que j’aurai développée par la proximité avec mes compagnons m’alertera quand un comportement inhabituel se présentera. Je poserai la bonne question, je me tairai ou aurai le bon mot. Même si ce n’est pas facile et jamais parfait cela permet de mieux connaitre le résultat de l’addition de 3 caractères, cette alchimie qui, en fonction des moments, peut pousser à sur-engager ou sous-engager.
La seconde clé c’est que chacun exprime ce qu’il attend de l’expédition, les risques qu’il est prêt à consentir, l’engagement souhaité. Cette clé passe par des moments dédiés à la communication en abordant ces différents sujets. Que chacun s’exprime, ne rien garder pour soi. Quand ce travail est bien réalisé la cordée est fluide. Lors de cette expédition nous avons été fluides même baignés dans l’incertitude d’un terrain difficile.

Saut en Norvège

Conclusion:
L’entrainement a été fructueux et pas seulement car 2 sauts ont été ouverts. Malgré la pression du film, nous n’avons pas ressenti l’influence des caméras dans nos prises de décisions. Le choix des sauts réalisés sur place n’a heurté nul d’entre nous, nous étions sur la même longueur d’onde et quand l’un d’entre nous était fatigué les autres prenaient directement le relais, délestaient le sac ou relayaient le leader.
Sauter avec une limite de référence permet aussi de fluidifier la prise de décision et ce fut le cas à l’aiguille de l’S. Quand les mesures de la face ont montré que nous nous trouvions à la limite acceptée nous avons décidé de sauter car nous avions déjà intégré que cette marge de sécurité était suffisante.
Cette préparation technique, matérielle, physique et mentale nous a pleinement servi et libéré. Dès lors nous étions ouverts aux autres aspects du voyage, c’est à dire à la découverte d’un pays, d’une culture et d’un massif.

ADC Arnaud BAYOL

Vidéo saut de l’Aiguille de l’S

Teaser Film Les Ailes de Patagonie

Partenaires

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Partenaire matériel et habillement et partenaire des MXP.

Le nom Millet devient célèbre dans les années 30 avec les premiers sacs à commissions munis de bretelles. Adapté quelques années plus tard au sac à dos, l’idée signe rapidement le succès de la marque française. Le développement de produits techniques pour la montagne apporte à la marque une forte image, renforcée par la signature des meilleurs montagnards de leur génération.

Julbo

Partenaire pour les lunettes et masque de haute montagne.

Julbo est avant tout une marque aux choix techniques reconnus. La marque jurassienne s’appuie sur ses concepteurs/designers pour la création de ses gammes de produits, des lunettes de soleil aux lunettes optiques en passant par les casques et masques. Julbo maîtrise l’ensemble du processus de fabrication : conception assistée par ordinateur, atelier de mécanique pour créer ses propres outillages, moules et pièces…

Tingerlaat

Partenaire pour les produits de protection solaire.

Tingerlaat a été conçu spécifiquement pour tous les passionnés de sport qui exposent leur peau à des conditions climatiques extrêmes lors de la pratique de leur activité sur neige, sur eau, sur terre, dans l’air. L’objectif est d’apporter des innovations technologiques adaptées aux besoins actuels de la peau des sportifs.

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Partenaire pour la technologie mobile outdoor.

Des smartphones étanches, résistants et endurants, ils répondent parfaitement aux besoins des alpinistes du Groupe grâce à une autonomie incomparable. Lors des deux dernières expéditions qui ont eu lieu au nord du cercle polaire arctique, le Groupe Militaire de Haute Montagne a embarqué le smartphone TREKKER-M1 et l’a utilisé dans les conditions les plus extrêmes.