Yosemite octobre 2018

USA: Yosemite avec tout le groupe

Yosemite octobre 2018

Sérieusement ? Le « Nose » en moins de 2h. « El Cap » ou le « Half dome » en solo intégral. La voie d’escalade la plus difficile du monde, le « Dawn Wall » en libre…
Sincèrement, aucun grimpeur du groupe ne peut boxer dans la même catégorie que messieurs Honnold ou Caldwell.
Si le Groupe a choisi cette destination, c’est justement pour augmenter son niveau collectif et personnel. La vallée du Yosemite est l’endroit parfait pour pousser vers le haut notre expérience de Bigwall. Et « Last but not least » c’est l’occasion de grimper tous ensemble.
Ce trip est une première en soi. La première fois depuis longtemps que l’équipe part au complet. Pas de base arrière pour assurer la sécurité ou la logistique, comme sur les expéditions himalayennes.
Les 11 grimpeurs qui composent le GMHM, se retrouvent au même endroit, au même moment. La motivation est simple et commune : se battre dans ses fissures granitiques, quel que soit son niveau en grimpe, du 6c au 8c !
La première semaine est axée sur le travail théorique. Nous abordons les thématiques de fond et réfléchissons sur les défis que le groupe devra relever dans les années à venir. Puis, place à l’action.
Ces 3 ou 4 semaines sur places auront permis à chacun de s’exprimer et d’enrichir ses acquis. Qui de réaliser son premier Bigwall. Qui de passer sa première nuit sur portaledge, son premier voyage d’artif. Qui de se battre dans une longueur d’A3+ ou de 8a, les pieds et les mains à 600 m du sol.

Ces jours dans le parc auront servis de prétexte à sortir de notre zone de confort en augmentant notre vécu de grimpe.
Alors il revient à chacun le soin de raconter en quelques lignes ses souvenirs de fissures, dièdres, slots, cheminées, pendules et coquineries granitiques en tout genre.
Voici 10 petites histoires, sur 10 voies qui auront marquées 10 grimpeurs du GMHM.
Le dénominateur commun est l’envie de retourner, dès que possible, dans ce « Center of the climbing universe » pour de nouvelles aventures verticales.
CCH Antoine Bletton.

1 : El Capitan, voie « Pacific Ocean Wall » (26 longueurs, 5.9 A3+)

CHA Benjamin Védrines

C’est parti pour 6 jours de grimpe artificielle ! Le résonnement de cette phrase dans nos têtes nous impose de revoir la valeur du temps. Il va falloir être patient ! Curieux de progresser dans ce domaine si particulier de l’escalade, nos expériences réciproques en la matière sont différentes, mais cet itinéraire peu répété et présentant des passages en A3+ délicats, nous fait penser qu’ensemble, tous les quatre, nous vivrons une belle aventure !

S’engager pour un voyage comme celui-ci n’est jamais évident, tant les questions rebondissent et les émotions s’enchevêtrent. Un mélange d’excitation et d’appréhension, nourri par l’inconnu de « par quoi allons-nous être mangés ?! ».

Mais très vite les techniques sont assimilées, le gaz devient familier et une routine se met en place. Partir du relais, la corde d’attache bien accrochée et la ribambelle de matériel nous fait ressembler à de joyeux bricoleurs verticaux.
Friends, copperhead, crochets, câblés offset, birdpeak, lost arrow, ballnuts, rurps, rivets hanger, nous nous amuserons durant cette ascension à tester tout le potentiel des différents matériels propre à l’artif’, avec parfois quelques sueurs froides !

Le pire nous a semblé être ces longueurs où s’enchaînent les uns après les autres des plombs déjà posés mais dont la résistance nous est totalement inconnue. Mètre par mètre, sans avoir pu poser quoique ce soit de plus solide tant la ligne de fissure est bouchée, notre regard se glisse en arrière avec une angoisse certaine, rapidement comblée par le goût de vivre, se traduisant par une fuite en avant orchestrée avec la minutie la plus légère que l’on puisse opérer !
Heureusement la sentence fut plus brève que prévue, et après 4 jours dans la paroi et quelques 27 longueurs épuisantes, bien rythmées par une équipe toujours soudée, nous sommes parvenus au sommet, fiers d’avoir vécus ces instants inoubliables, perchés au-dessus de 900 mètres de vide profond.

2 : El Capitan, voie « Triple Direct » (30 longueurs, 5.9 C2)

CBA Jacques-Olivier Chevallier

El capitan … Mythique face de granite de plus de 900 m qui se dresse d’un seul élan vers le ciel, gigantesque, pure, verticale, fuyante, impressionnante… très impressionnante !
Cette face, j’en ai envie, j’en ai rêvé… Je sais que c’est là qu’il faut aller, l’histoire de l’escalade c’est écrit dans ses fissures taillées au laser, dans ses dièdres évasés, ses Offwith monstrueux et ses dalles verticales et sans la moindre aspérité.
J-1.Nous sommes à 7h au pied des cordes fixes. Nous montons péniblement notre sac de hissage et notre ledge jusqu’à Mammoth terraces. Je regarde au-dessus de moi. La paroi déversante du Shield m’écrase littéralement. Le sommet invisible et encore deux fois plus haut … Infini.

A 6h30, le jour 1 nous entamons l’ascension du Freeblast en libre. Depuis le début du séjour j’ai arrêté de comparer les cotations américaines et nos cotations françaises. C’est une question d’équilibre mental…ou d’orgueil mal placé ! En second dans la longueur clé en dalle, je pense à Alex Honnold qui a réalisé un an auparavant cette ascension en solo intégral. Performance simplement lunaire et pourtant les difficultés qu’il gravira plus haut dans Free-rider sont sans communes mesures avec celles-ci …
Après avoir rejoint nos sacs, nous poursuivons sur 3 longueurs dans le Muir au-dessus de Mammoth. Tonio fixe l’ultime longueur de la journée. La nuit nous cueille lorsqu’il me rejoint sur notre vire. Nous montons le bivouac. Hôtel 4 étoiles.
A l’aube, le jour 2, nous remontons la corde fixée la veille et nous progressons lentement dans des longueurs d’artif jamais extrêmes mais toujours exigeantes et plus gazeuses les unes que les autres. Finalement nous posons notre deuxième bivouac sous le Great Roof. Nous sommes accueillis par une « Yellow Shower » qui nous rappelle que nous venons de rejoindre l’itinéraire historique et emblématique du Nose.
Le jour 3, nous enchaînons en artif les longueurs historiques du Nose : Great Roof, Pancake Flake, Changing Corner … à nouveau nous grimpons sur les traces d’illustres grimpeurs. J’imagine Warren Harding en 1958, à l’ouverture de cette voie jugée impossible, les sacs de hissage remplie de pitons et de whisky, et Lynn Hill bien des années plus tard qui en visionnaire talentueuse et grimpeuse exceptionnelle réalisa un immense coup d’éclat en réussissant la première en libre de cette voie. A ce jour cette performance reste un véritable exploit puisque seuls 6 grimpeurs ont réussi cette ascension en libre. Après avoir une nouvelle fois fixé une dernière longueur exigeante, Antoine me rejoins au camp 6 de nuit ou Nous dormons plein gaz, 1 m au-dessus d’une vire de 3m2, pendu sur 2 friends, pour permettre à deux grimpeurs australiens rencontrés ce jour-là de dormir à même la terrasse, sous nos pieds.
Le lendemain nous gagnons rapidement le sommet. Les 3 Grands Cap sont sous nos pieds. Nous sommes fatigués mais heureux. Quelle ambiance …

3 : El Capitan, voie « Nose in a Day » (28 longueurs, 5.8 C2)

CHA Léo Billon

Le halo de ma frontale se perd dans l’océan nocturne qui englobe l’écrasante barrière minérale qui nous domine. J’ai déjà le souffle court, les muscles saisis par cette première longueur exigeante, au rocher lisse et rendu glissant par les cohortes de grimpeurs qui ont foulé la première voie de cette grande muraille d’El Capitan. Benjamin me rejoint rapidement, en grommelant et en pestant. Il vient de perdre son sac à pof. Il ne nous reste que 33 longueurs…
Quelques longueurs plus tard, une mauvaise manip lui coûte la peau de son doigt !
Malgré ce départ peu prometteur, nous posons les mains sur le fameux arbre sommital du Nose 8h 40 après avoir attaqués cette fameuse première longueur.

4 : Half Dome, voie « Regular Northwest Face » (23 longueurs, 5.9 C2)

CBA Pierre Sancier

Pendant que d’autres s’emploient sur El Cap, Didier et Arnaud m’emmènent avec eux pour une des grandes classiques de la vallée : la regular en face nord ouest du half dôme. Nous pensons naïvement que nous serons seul car la fraîcheur est au rendez-vous !
Après l’approche par les “death slabs”, nos rêves de solitude s arrêtent net il y aura au moins une cordée devant nous. Bon, nous fixons quelques longueurs, dodo et nous verrons bien. Et bien ce sera long, pour parcourir cet itinéraire magnifique et varié (dalle, fissure, cheminée, pendule et même un jeté de corde pour attraper R12!). L’escalade est tout de même bien soutenue. Après la “ Thank God Ledge”, fameuse photo de couverture du livre d’ Alex Honnold, nous nous demandons comment a t’il fait pour grimper en solo un passage de dalle qui nous paraît extrême (surtout de nuit). A défaut de coucher de soleil, nous sommes accueillis par une superbe pleine lune au sommet. De retour au bivouac 22h après le départ, nous n’avons pas battu de record mais par contre nous avons vécu une belle aventure dans cet itinéraire emblématique.

5 : Middle Cathedral, voie “Father Time” (20 longueurs, 5.13b)

CCH Max Bonniot

Grimper « Father Time » est une initiation privilégiée à l’escalade libre sur des grandes parois. L’accès, comme souvent au Yosemite, y est rapide. Les conditions ainsi que la qualité du rocher sont également au rendez-vous. Et quoi de mieux pour rêver à de futurs projets que de passer deux jours à grimper des longueurs dantesques juste en face d’El Cap?
Après un socle de longueurs dalleuses engagées et techniques, le headwall propose une escalade variée en fissures où l’illusion du libre pourra vous poursuivre assez facilement jusqu’à R14. L15 est à elle seule un dictionnaire de techniques nouvelles à appréhender : « Stemming, palming, scumming, smearing, back stepping and high stepping… » Autant dire que pour nous, la description de « Houdini pitch » est restée comme une énigme que nous n’avons pas su résoudre! Une très bonne expérience pour notre cordée néanmoins et une motivation redoublée pour la prochaine fois, à El Cap, avec la baguette de magicien dans le sac de hissage s’il vous plait!

6 : Mont Watkins, voie « South Face » (18 longueurs, 5.9 C2+)

CNE Didier Jourdain

Un coude de la vallée du Yosemite, une barrière naturelle de parois à son extrémité et après seulement deux heures de marches sur une vague sente nous avons déjà l’impression d’être au plus profond du monde sauvage ! « Into the Wild » en exagérant carrément. Pour être plus réaliste nous avons quitté l’affluence de la vallée pour la face sud cachée justement du mont Watkins.
Dans notre dos la belle et sombre présence du Half Dôme nous envoute. En 1964 la face sud du Watkins fut l’une des dernières grandes parois du Yosemite à être gravi. Il aura fallu 11 jours à Yvon Chouinard, Chuck Pratt et Warren Harding pour en venir à bout. C’est une longue dalle concave qui mène le regard sur la raideur surplombante et impressionnante du sommet. En gros 610m pour 18 longueurs, nous retrouvons ces « cheminements yosemitiques » historiques qui cherchent à faire un maximum de pendules ! Ou c’est peut-être pour suivre la ligne de faiblesse !
Après un jeté, aussi opportuniste que chanceux, de dégaine dans un spit pour sortir de la dalle de départ qui évite des pendules, nous remontons le grand dièdre au centre de la face. Puis astucieusement, la voie traverse à gauche aux dessus des dalles pour éviter les surplombs sommitaux en rejoignant une incroyable fissure qui raye heureusement sur deux longueurs les dalles verticales. Incroyable « Splitter » pour employer les bons termes, mais qui nous demandera comme toujours de ne pas nous fier aux cotations pour les grimpeurs de réglettes que nous sommes !
Pour résumer une belle face sauvage, pour une belle journée d’escalade avec deux longueurs « cerise sur le gâteau » et le Half Dôme qui s’embrase aux rayons du soleil couchant pour encore mieux apprécier la longue descente qui nous ramène dans la cohue.

7 : Fifi Buttress, voie « The final Frontier » (9 longueurs, 5.13b)

ADC Arnaud Bayol

The final Frontier est une magnifique voie de la vallée du Yosemite. Orienté Nord dans le secteur Yosemite fall, elle offre 10 longueurs qui parcourent le devers jaune de Fifi Buttress. Avant d’être intégralement réalisée en libre en avril 2013 par Nick Berry, cette voie était une ligne d’artif’ ouverte en 1999 et cotée V 5.7 A3. Quelques spits ont dû être rajoutés pour qu’elle soit faisable en libre, particulièrement L6 un mur à réglettes en 5.13- (7c+?) Hormis cette longueur tout doit être protégé sur coinceurs. Max me motive pour aller voir. Le début déroule plutôt bien jusqu’à 5.11d. Escalade verticale, rocher adhérent au grain fin différent du granit environnent. Avec L5 les grosses difficultés arrivent. Une fine fissure à bout de doigt au fond d’un dièdre ouvert. Le léger dévers rend ce 5.12 (7c) difficile. Je me bats au maximum mais m’effondre au niveau du seul spit de la longueur. Max enchaine en second. À son tour de prendre la tête pour les 5 longueurs suivantes: 5.13-, 5.13b,5.12-, 5.11+, 5.9 run out. Après avoir trouvé les méthodes du mur à réglettes il enchainera en tête. J’enchaîne cette longueur à mon tour en second.. Il essaye à vue le 5.13b mais le crux lui résiste. Puis il enchainera les 3 longueurs finales à vue. L’avant dernière longueur est incroyable, un rocher marron avec un grain et des formes rappelant le grès. Nous descendons en rappel dans la voie juste avant la nuit. Cette ligne sur Fifi buttress a été mon coup de cœur de ce voyage au Yosemite. Superbe itinéraire, beaux mouvements, variété des prises, un must californien.
Jusqu’au boutiste, Max y retournera quelques jours plus tard avec Léo. Cette fois il enchainera toutes les longueurs et Léo, attentif aux méthodes, les flashera toutes.

8 : Washington Column, voie « Astroman » (12 longueurs, 5.11c)

ADJ Alban Alozy

Astroman est l’une des ascensions légendaires de la vallée du Yosemite, et l’une des plus célèbres au monde. Elle est située sur la face Est de Washington Column, juste en face du Half Dome. Un rapide coup d’œil sur les noms des ouvreurs (Warren Harding et Chuck Pratt en 1959) suffit à inspirer un profond respect pour cette ascension. Son « enduro corner » mais surtout son célèbre passage, le « harding slot », ont éprouvé nombre de grimpeurs.
Ce dernier, présente des caractéristiques tout-à-fait singulières. Il s’agit d’une cheminée, que l’on remonte en rampant et en se coinçant à l’intérieur. La difficulté réside dans les 40 derniers centimètres. A ce moment, il ne faut pas avoir de casque, ne pas avoir de matériel au baudrier (ou très peu) et surtout ne pas avoir une trop grosse cage thoracique sous peine de rester coincé… Claustrophobes s’abstenir !

9 : The Rostrum, voie « The North Face » (8 longueurs, 5.11c)

ADJ Cyril Duchene

Ouverte par Warren Harding et Glen Denny en 1962 et réalisé en libre par Ron Kauk et john Yablonski en 1977. Rostrum fait partie des voie mythiques et incontournable du Yosemite. Cette voie, raide sur toute sa hauteur, offre quelques sections tordues mais surtout des systèmes de fissures parfaites pour les mains ou les doigts. Mention spéciale pour ces fissures plus larges que la main et plus petites qu’une cheminée qu’on appelle « offwidth ». Une longueur en particulier nous a donné du fil à retordre en nous obligeant à coincer des parties de nos corps que nous avons peu l’habitude d’utiliser en escalade classique : Hanches, genoux, fesses… Une progression physique et laborieuse qui n’enlève rien à la beauté et l’ambiance de la voie. Cette journée magnifique dans cette voie 4 étoiles était notre prise de contact avec le rocher et la grimpe du Yosemite. Elle restera un super souvenir.

10 : Tuolomne meadows, Drug Dome, voie « OZ » (4 longueurs, 5.10d)

ADJ Sébastien Moatti

Alors que nous commencions à nous habituer à la clémence du climat Californien l’idée nous pris de prendre un peu d’altitude et pas mal de degrés en moins à Tuolomme meadows, le secteur en amont de la vallée du Yosemite. Ce fut sans conteste la journée la plus froide du séjour mais l’ambiance, les paysages et le rocher valaient largement un petit onglet et quelques dizaines de miles de route tortueuse. Une dizaine de dômes plus ou moins raides émergent de la forêt, le granit est conforme à ce qu’on trouve dans le bas de la vallée, à savoir pur et esthétique, de jolis lacs de montagne et la neige en toile de fond, sans oublier le half dome dont l’hémisphère a juste changé de sens (nous sommes de l’autre côté). La température a dissuadé la foule des grimpeurs et nous avons le choix parmi la dizaine de voies cinq étoiles. Celle que nous choisissons s’appelle « OZ » et son orientation à l’ombre nous permet d’aller au bout de notre démarche de fraîcheur. A la mi-journée nous sommes au sommet et apprécions enfin quelques rayons de soleil. Un peu de marche nous permet de rejoindre un autre dôme et une voie plus facile mais toujours aussi belle, alternance de dièdres et d’envolée de knobs en knobs. Nous sommes au sommet alors que le soleil disparait sous un horizon orange, la vue est incroyable et comme rien ne presse pour rentrer nous la savourons largement tous les 4.

Partenaires

Millet

Partenaire matériel et habillement et partenaire des MXP.

Le nom Millet devient célèbre dans les années 30 avec les premiers sacs à commissions munis de bretelles. Adapté quelques années plus tard au sac à dos, l’idée signe rapidement le succès de la marque française. Le développement de produits techniques pour la montagne apporte à la marque une forte image, renforcée par la signature des meilleurs montagnards de leur génération.

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Partenaire pour les lunettes et masque de haute montagne.

Julbo est avant tout une marque aux choix techniques reconnus. La marque jurassienne s’appuie sur ses concepteurs/designers pour la création de ses gammes de produits, des lunettes de soleil aux lunettes optiques en passant par les casques et masques. Julbo maîtrise l’ensemble du processus de fabrication : conception assistée par ordinateur, atelier de mécanique pour créer ses propres outillages, moules et pièces…

Tingerlaat

Partenaire pour les produits de protection solaire.

Tingerlaat a été conçu spécifiquement pour tous les passionnés de sport qui exposent leur peau à des conditions climatiques extrêmes lors de la pratique de leur activité sur neige, sur eau, sur terre, dans l’air. L’objectif est d’apporter des innovations technologiques adaptées aux besoins actuels de la peau des sportifs.

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Partenaire pour la technologie mobile outdoor.

Des smartphones étanches, résistants et endurants, ils répondent parfaitement aux besoins des alpinistes du Groupe grâce à une autonomie incomparable. Lors des deux dernières expéditions qui ont eu lieu au nord du cercle polaire arctique, le Groupe Militaire de Haute Montagne a embarqué le smartphone TREKKER-M1 et l’a utilisé dans les conditions les plus extrêmes.