Le bivouac au pied de la face

Lunag Ri- Style Alpin – 6907m

L’expédition

Comme lors de ses dernières expéditions, l’équipe n’aura recours ni à l’oxygène, ni aux cordes fixes, ni à l’aide de porteurs d’altitude. Cette pratique en autonomie, minimisant l’impact environnemental, s’appelle style Alpin. Cette technique est considérée comme plus pure et moins couteuse car les alpinistes se chargent le moins possible afin d’être légers et rapides.

Cette année deux nouveaux membres intègrent le Groupe. En choisissant ce sommet vierge et technique frôlant les 7000 mètres, l’équipe souhaite retranscrire en altitude son niveau acquis dans les Alpes. L’objectif majeur étant de se confronter à l’inconnu en gérant au mieux les risques. Le défi de cette expédition tient dans la complexité d’ouvrir des parois techniques en faite altitude. Il revient aux membres de l’expédition de réaliser des choix tactiques liés à l’incertitude des difficultés.

Se basant sur leur expérience, leurs qualités physiques et techniques, les grimpeurs s’engageront dans un style d’ouverture épuré.

Evidemment les conditions dicteront sur place le choix de l’itinéraire et de la tactique d’ascension. L’objectif principal sera d’ouvrir une nouvelle voie mixte le long de l’arête Sud-Ouest. Bien sûr d’autres alternatives seront envisagées en cas de météo défavorable notamment les sommets du Little Lunag (6492m) ou du Jobo Rinjang (6778m).

Expédition Luna Ri Octobre 2017

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Situation Géographique

Carte expé Lunag Ri Octobre 2017

Le Lunag Ri ou Lunag 1 est voisin du Cho Oyu, le sixième plus haut sommet de la planète avec ses 8201m. Une semaine de marche depuis l’aéroport de Lukla permettra d’atteindre le camp de base proche de la frontière Tibétaine.

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L’équipe

Commandant Pierre SANCIER (Chef d’expédition et alpiniste)
Médecin chef Gaël FAUCHER (Médecin)
Adjudant Cyril DUCHÊNE (Alpiniste)
Caporal-chef Max BONNIOT (Alpiniste)
Chasseur Léo BILLON (Alpiniste)

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Carnet de bord

Arrivée au Camp de base 

lundi 09 octobre

«Voilà un peu plus de 10 jours que nous sommes partis de Chamonix et nous sommes à pied d’œuvre, bien installés dans notre camp de base perché à 5100m d’altitude.
Tout le début de l’expédition s’est bien déroulé notamment grâce de bonnes conditions météorologiques qui ont permis d’effectuer le vol en avion jusqu’à l’impressionnante piste d’atterrissage de Lukla, point de départ de notre trek d’approche.

Nous montons doucement mais surement en altitude mettant à profit notre phase de pré acclimatation effectuée dans les alpes. En 3 jours nous arrivons à Thame (3800m) via Namche Bazar (3400m). A Thame, nous quittons la foule des trekkeurs, qui se dirige vers le camp de base de l’Everest. Toutefois nous ne bouderons pas notre chance d’avoir pu voir sur les hauteurs de Namche Bazar un panorama hallucinant avec comme fond de décor les géants himalayens et le très esthétique sommet de l’Ama Dablam.

Nous resterons 2 nuits à Thame afin de pouvoir laisser le temps à nos 27 yaks de se rassembler avant de partir pour le camp de base. Ainsi 1300m de dénivelé et une vingtaine de kilomètres nous séparent de notre camp de base. Nous ferons étape à Arya (4400m) à mi-chemin afin de ménager nos organismes des effets de l’altitude.

Le lundi 9 octobre dernier jour de notre approche, le ciel dégagé nous laisse apercevoir le Nangpai Gosum où le Groupe, associé à Mathieu Maynadier et Pierre Labbre, avait fait une belle tentative l’an passé. Nous arrivons vers 13h à l’emplacement de notre camp de base, les 700 mètres de dénivelés pris depuis Arya laissent quelques traces à certains d’entre nous ! Mais nous faisons tout de même une petite partie de cartes avant d’aller se coucher !
Les conditions sont sèches dans le bas des faces mais différentes options semblent se dessiner, en tout cas il y a de quoi faire et le plus dur sera de se décider !!
La suite dans le prochain article…..»

Cba Sancier

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L’acclimatation : « Le je-ne-sais-quoi et le presque rien »

Les esprits cartésiens que nous sommes ont besoin de chiffres, de valeurs ! Et la mode, pour tout résident de camp de base d’altitude, est à l’évocation de ses propres constantes physiologiques. Entre « saturation d’oxygène », « pulsations cardiaques au repos » bien identifiables viennent se glisser des notions plus floues. Entre autres, la perméabilité des membranes et son corollaire direct, l’œdème d’altitude. On n’hésite pas à recaissonner* celui dont la « sat* » est trop faible, on calcule les altitudes séparant deux bivouacs en respectant la règle du « 400m / jour », mais quelque chose malgré tout nous échappe.
Par chance, une expédition en altitude est bien plus que la visualisation de ses constantes sur un document excel ! Vladimir Jankélévitch, illustre philosophe perdu dans un anonymat aussi grand qu’il était lui-même brillant, aurait pu théoriser, dans son chef d’œuvre de l’altitude et de ses effets sur l’homme. Pour lui, il est des quantités infinitésimales, insaisissables, dont les conséquences sont, elles, bien palpables. Un hiatus infime qui fait toute la différence. Un epsilon qui plonge alors le fier conquérant de l’inutile en zombie de camp de base, quelque chose d’impossible à mesurer formellement le fait basculer dans une autre dimension. A l’injustice du génome (avec des grimpeurs plus gâtés que d’autres pour leur acclimatation à l’altitude), vient se greffer l’incompréhension du « Je-ne-sais-quoi » qui nous fait basculer dans le monde de la survie.

Le Chasseur Billon et l’Adjudant Duchêne ont, malgré eux, touché ce « Presque rien » qui fait effondrer la saturation, rend amorphe et dilate notre cerveau bien plus que notre crâne ne lui permet. A J3 au camp de base, et malgré une motivation sans faille, il faut se rendre à l’évidence et temporiser en perdant de l’altitude. Pour eux et le docteur qui les accompagne, la réponse est à la redescente en vallée. Trois nuits à Thamé (3800m) et un nouveau processus d’acclimatation pour remonter au camp de base s’avère être la seule réponse viable pour envisager la suite de l’expédition dans de bonnes conditions.

Dix jours seulement après son départ de France, notre équipe perd 50% de son effectif grimpant. Et le premier créneau de beau, déjà, se profile. Laurent Valbert, notre routeur de Météo France à Chamonix, est formel. Alors que nos trois collègues s’éloignent vers des pressions plus clémentes nous décidons, cruel dilemme, de poursuivre notre acclimatation. Réaliser les portages au pied de la face avec l’aide de nos cooks, monter dormir en altitude. En bref nous continuons à placer nos pions. L’analogie avec le jeu d’échecs pourrait s’arrêter là mais il s’avère que ce n’est qu’un début. Un simple coup d’œil à longue vue pour trouver une voie dans ces montagnes imposantes et on se meut dans la peau du stratège. Une goulotte évidente qui vient buter dans un champ de champignons de neige : « échec et mat ». Un passage raide et peu englacé qui mène à une sortie possible… « Pourquoi pas ! ». Nous gardons à l’esprit la recherche permanente du bivouac protégé. Nous cherchons avant tout à réduire l’engagement en trouvant une ligne où « buter est une option envisageable ». Pour nous, cela passe par la recherche d’une voie en face Ouest, où l’arrivée tardive du soleil nous permet de temporiser pour redescendre facilement à l’abri si besoin. Exactement comme nous avons eu à le faire il y a deux ans à l’Annapurna, l’objectif est de rentrer au cœur de la face en bonne intelligence, avec des portes de sortie bien identifiables.
La fenêtre pour une première tentative s’installe progressivement et le vent tombe radicalement. Pour Pierre et moi il reste l’envie d’aller se confronter dès à présent à la ligne que nous scrutons et que nous étudions depuis que nous avons pu la prendre en photo, il y a une semaine. Mais nous devons temporiser encore quelques jours avant le retour de l’autre partie de l’équipe, la présence du docteur au camp de base étant la condition sine qua none pour une tentative. Cette expédition a aussi pour vocation la découverte du milieu himalayen par les nouvelles recrues. En ce sens, bien malin est celui qui pourrait prédire les adéquations entre la haute altitude et ceux qui s’y introduisent pour la première fois.
Le créneau se termine vendredi soir, il nous reste ainsi la journée de jeudi pour renter dans la face et y dormir vers 6000m si nous trouvons les conditions escomptées. Un premier contact qui permettra à nos organismes de s’adapter un peu mieux au « Pays de l’oxygène rare » et un repérage appréciable pour la suite des opérations.

Cch BONNIOT Max

recaissonner* : un caisson (sorte de duvet étanche dans lequel on peut modifier la pression atmosphérique) est utilisé au camp de base pour mettre une personne à un altitude inférieure et ainsi diminuer les effets de l’altitude.
D’où l’expression : recaissonner : remettre la personne dans le caisson.
sat* : saturation d’oxygène.

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JOBO LE COULTRE : Récit d’ascension

rédigé au camp de base le lundi 23 octobre
Le cumul d’heures passées à scruter les photos de la Face Ouest du Lunag approche la vingtaine, je crois enfin avoir déniché la ligne. Ce tracé maintes fois médité évite habilement les risques objectifs, se joue de la verticalité du secteur, et semble coloré de bleu. Bleue, comme la couleur qui donne à la glace cette consistance parfaite dont tout alpiniste de passage au Népal ne peut que rêver… « Des fleuves » vous dis-je ! Ce temps capitalisé devant l’ordinateur, à l’abri du soleil saharien qui frappe notre camp de base, me conforte dans l’idée d’une voie nouvelle. Peut-être aurais-je du m’inquiéter de l’escalade des isothermes? Peut-être les grondements répétés en Face Est auraient-ils pu me mettre la puce à l’oreille?

Nous préparons nos sacs de manière méthodique, sous un soleil de plomb omniprésent. Il est midi ce mercredi lorsque Cyril, Léo et Gaël, nous rejoignent au camp de base. Ils semblent avoir repris du poil de la bête mais leur acclimatation ne leur permet pas de se joindre à nous pour le moment. « Qu’à cela ne tienne » leur lance-t-on, « nous montons vers 6200m demain pour bivouaquer dans la face puis nous redescendrons au camp de base ».

Vêtus de nos simples mérinos One Piece* ; qui nous confèrent pour l’occasion un look peu commun ; suant et trébuchant, nous parvenons à prendre pied sur la moraine du Lunag. Je ne peux m’empêcher d’être pris de convulsions lorsque j’aperçois les traces… prévisibles  laissées par l’anticyclone présent sur l’Asie du Sud Est depuis un mois ! A la place de nos tant attendues coulées glacées une crue équivalente à celle de l’Arve semble avoir pris possession de la face ouest du Lunag…Après quelques secondes de concertation, nous passons rapidement au plan B : de la Face Ouest à la Face Nord, du Lunag au Jobo Lecoultre. En 2009, une équipe helvético-népalo- française, rien que cela, avait rejoint le sommet par un itinéraire évident. Etant venus au Népal pas seulement pour regarder les pierres tomber, nous décidons de jeter notre dévolu sur cette montagne secondaire mais néanmoins alléchante. 6478 m où 6589 m selon les cartes, cela nous laisse tout de même plus de mille mètres pour nous exprimer, entre la rimaye et la cime que nous convoitons dorénavant. Sa parure est encore immaculée, l’inhabituelle chaleur présente dans le cirque du Lunag semble avoir épargné cette orientation. Nous posons notre tente au pied du Jobo Lecoultre, et nous attendons patiemment le coucher du soleil puis le regel nocturne propice à sécuriser la zone.

A trois heures du matin, le bal des tractopelles continue dans la Face Ouest du Lunag… En revanche, rien ne semble inquiétant au Jobo. « Ici mieux qu’en face » me dis-je en engloutissant mon Flapjack* réglementaire. Nous remontons le cône et passons la rimaye vers cinq heures du matin. L’altimètre indique 5450 m. Notre allure himalayenne me surprend, lointain est le souvenir de ma dernière trace dans une paroi de neige à cette altitude. Peu après, nous rejoignons l’étroiture du bas de la face. Sur les photos il semblait possible de la contourner par des pentes rive droite. Sur place, nous nous embourbons dans une neige molle, peu encourageante pour la suite. « C’est sur-raide ! » me lance Pierre. Je pense « En effet… » et garde pour moi les trémolos qui auraient accompagnés une réponse directe.
Il est six heures, l’aube se lève seulement. Déjà je me vois dans l’obligation de poser mon sac pour franchir ce premier ressaut glacé vertical. Une corde fine de hissage attachée au baudrier me permettra de le hisser une fois ce crux passé. Des spindrifts* accompagnent mon départ du relais. Entre l’altitude et cet agréable flux glacé qui me parcourt, j’ai un peu l’impression de respirer dans un ziplock*. « Soit ! » me dis-je, « ce n’est qu’un mauvais moment à passer…». En même temps une insensibilité notoire me saisit les doigts. J’arrive au relais glapissant… Première onglée !
Il est six heures trente et le soleil inonde. Je finis par sortir de ma torpeur et retrouve mes esprits à mesure que le sang revient dans mes doigts en un puissant reflux. C’est une sensation bien connue de ceux qui ont la joie de vivre encore l’hiver dans leur pays. « Rebelote ! » Pour la prochaine longueur, les spindrifts n’ont pas cessé et je me décide à hisser à nouveau mon petit sac. Ce dernier me semblerait bien malvenu sur mon dos lors de l’escalade à venir. La verticalité m’oblige de nouveau à me botter le train. Je rejoins « enfin » une pente de neige et le début de la face. « Quelle histoire ! » est le seul qualificatif qui me vient à l’esprit. Le constat est amer, l’altimètre affiche 5600m, il est sept heures du matin et 900 mètres nous restent à gravir si nous souhaitons fouler le sommet aujourd’hui…

Des bruits bovins me parviennent alors que je scrute la suite des événements. Portant un sac coquettement rempli, c’est avec une rusticité notoire que Pierre se hisse dans ces longueurs déjà exigeantes. La suite de l’itinéraire se couche et nous rentrons dans le thème central de l’alpinisme d’altitude. Trois heures à remonter une rampe enneigée nous secouent physiquement. Nous butons au pied d’un dernier ressaut d’environ 200 m en belle glace bleue lorsque les premières pierres du jour ricochent. Il est dix heures et la neige molle permet d’amortir ces projectiles. Nous décidons de continuer en empruntant le cheminement le plus abrité. Les longueurs s’enchainent, très variées et toujours intéressantes. Les conditions de glace plaisantes nous ravissent. Cette voie est taillée sur mesure pour gouter ensemble aux joies de l’alpinisme technique en Himalaya.

Le binome au sommet.
Le binôme au sommet.

Une dernière longueur de mixte en rocher douteux, où subsistent çà et là quelques cordes fixes reliques de l’ouverture, me permet de déboucher sur un petit col neigeux. Entre soleil de plomb et respiration haletante, un coup d’œil à la suite me démoralise temporairement. 400 mètres de dénivelé nous séparent du faîte et la longueur suivante est fort pentue…
Dans l’idée de notre expédition : la découverte du milieu himalayen, les choses avaient été bien posées à l’avance. Pour Pierre, une tentative se ferait en second seulement, il me reste à prendre la décision de grimper la voie en tête. Sur le papier cette possibilité m’avait paru logique, mais ici, sur ce col suspendu à 6150m, l’idée de prendre un joli vol dans une longueur de neige peu protégeable me rappelle à l’ordre. Pierre me rejoint et nous temporisons. C’est l’occasion de remplir nos thermos et de se délecter d’un Comté très français, rien de tel pour remotiver les troupes. Si nous souhaitons rejoindre le point culminant demain, il nous faut fixer nos deux brins de cordes ce soir dans le terrain qui nous surplombe et redescendre dormir au col. A force de patience et de sueurs froides, pieu à neige en main, nous parvenons tant bien que mal à franchir la partie la plus scabreuse de l’itinéraire. Ce soir nous récupérons bien tranquillement dans notre tente, perchée dans un Khumbu extraordinaire.

Le réveil à quatre heures nous permet de nous préparer puis à l’aube de remonter les cordes fixes. Un terrain beaucoup plus aisé nous accueille. Vers 9 heures, après avoir parcouru une magnifique arête neigeuse guère escarpée, nous parvenons sur le toit du Jobo Lecoultre. La vue sur le Tibet voisin est splendide. Les quatre géants* de plus de huit mille mètres se suivent en une esthétique diagonale. « Ce pays est magique ! » Nous profitons de ces instants particuliers, assis côte à côte au sommet. Le plaisir pur que procure la contemplation du paysage nous laisse un sourire béat.
Mille mètres en rappel nous seront nécessaires pour redescendre de ce bonheur d’altitude et rejoindre, à la nuit le bas de la face. Pour notre cordée, avoir pu grimper cette voie élégante, logique et technique, dans un cadre inimitable nous procure une satisfaction délectable.

Mérinos One Piece : Sous-vêtement technique en laine Mérinos constitué d’une seule pièce.
Flapjack : Gâteau d’origine britannique ressemblant à une barre énergétique.
Spindrifts : Purge de neige qui s’écoule dans un couloir ou le long d’une face.
Ziplock : sac de congélation en plastique refermable par un « zip ».

Partenaires

Météo france

Météo France répond aux attentes du GMHM en assurant le routage météo depuis l’antenne locale de Chamonix-Mt Blanc.

Météo-France a pour mission de surveiller l’atmosphère, l’océan superficiel et le manteau neigeux, d’en prévoir les évolutions et de
diffuser les informations correspondantes. Il exerce les attributions de l’Etat en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens. Il assure de même, dans les domaines de sa compétence, la satisfaction des besoins du ministère de la défense.

Millet

Partenaire matériel et habillement et partenaire des MXP.

Le nom Millet devient célèbre dans les années 30 avec les premiers sacs à commissions munis de bretelles. Adapté quelques années plus tard au sac à dos, l’idée signe rapidement le succès de la marque française. Le développement de produits techniques pour la montagne apporte à la marque une forte image, renforcée par la signature des meilleurs montagnards de leur génération.

Julbo

Partenaire pour les lunettes et masque de haute montagne.

Julbo est avant tout une marque aux choix techniques reconnus. La marque jurassienne s’appuie sur ses concepteurs/designers pour la création de ses gammes de produits, des lunettes de soleil aux lunettes optiques en passant par les casques et masques. Julbo maîtrise l’ensemble du processus de fabrication : conception assistée par ordinateur, atelier de mécanique pour créer ses propres outillages, moules et pièces…

Tingerlaat

Partenaire pour les produits de protection solaire.

Tingerlaat a été conçu spécifiquement pour tous les passionnés de sport qui exposent leur peau à des conditions climatiques extrêmes lors de la pratique de leur activité sur neige, sur eau, sur terre, dans l’air. L’objectif est d’apporter des innovations technologiques adaptées aux besoins actuels de la peau des sportifs.

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Partenaire pour la technologie mobile outdoor.

Des smartphones étanches, résistants et endurants, ils répondent parfaitement aux besoins des alpinistes du Groupe grâce à une autonomie incomparable. Lors des deux dernières expéditions qui ont eu lieu au nord du cercle polaire arctique, le Groupe Militaire de Haute Montagne a embarqué le smartphone TREKKER-M1 et l’a utilisé dans les conditions les plus extrêmes.