Partis de l’aiguille du midi lundi matin avec chacun un sac de hissage de 30kg, nous (Thomas, Lionel, Dim et Foué) sommes arrivés au pied du Grand Capucin en début d’aprés midi. Nous décidons de monter par le couloir, puis de hisser les sacs jusqu’à la vire ou nous installons le bivouac avec les deux tentes « ascent » sur des plateformes que nous taillons dans la neige.
Mardi matin, Dim attaque l’escalade vers 8h30, le soleil est au rendez vous. Grace à notre droïde grimpant, nous arrivons vite à la première longueur d’artif. Il faut employer crochets, bird bick et tout l’attirail du parfait grimpeur d’escalade artificielle. Après 10m d’artif je m’avoue vaincu car il faut repartir en libre, de nouveau Dim déploie ses talents pour avaler le » pendule délicat » décrit sur le topo et tout cela en libre avec un joli vol en plein milieu…
Nous arrivons au pied de la fissure dans un parfait bouclier de granit. Rattrapé par la nuit après 15 m je m’arrête de pitonner. Nous redescendons tous au bivouac par les cordes fixes.
Mercredi matin, ambiance hivernale, la neige est tombée pendant la nuit et il faut remonter les 200m de corde fixe
Je finis la longueur commencée la veille . Thomas prend le relais pour terminer la voie par de l’artif puis par du joli libre cheminant dans les grand toits. Nous atteignons le sommet vers 15h00.
Descente express, démontage du camp, puis nous rejoignons nos skis pour descendre la vallée blanche sous la neige et dans la nuit que nous passerons au refuge du requin.