« Partir à l’aventure en alpinisme (entendons celle avec un grand « A ») revient, dans l’imaginaire collectif de la montagne, à affronter de grands périls. Ces derniers, pour prouver leur bonne foi, doivent être naturels. Pour la partie objective de ces risques, notons l’effondrement de séracs variés, les chutes d’objets variés, les effondrements de voies variés ou encore les effondrements de bivouacs variés (si tant est que ce ne soit pas un peu déloyal de la part de Dame Nature d’attaquer aussi lâchement ses prétendants durant le Sacré-Saint sommeil de veille de course…).
Bref tous ces risques symbolisent, toujours dans une représentation classique, un combat de l’être humain « à la vie à la mort », pour paraphraser les écrits des années 50. De nos jours, certains perpétuent encore cet état esprit. L’ascension du Bottleneck au K2, exemple phare, pourra vous ravir si vous aimez tester le ressort d’une arme chargée en l’agitant devant votre tête. L’espoir de voir ses os vieillir dans une petite ville du bord de mer en prend un coup, certes, mais c’est quand même excitant cette petite dose d’adrénaline. En plus, avec la montée des eaux prédite par nos chercheurs Es-Réchauffement Climatique, les deux pourraient peut être parvenir à advenir un jour, même pour ceux ayant perdu à la roulette pakistanaise… Une prise de risque face à la montagne donc, mais certainement pas contre l’humain lui même! Exception faite bien évidemment de toute les pratiques processionnaires dans les voies fameuses où « les conditions sont excellentes à partir du moment où on passe en premier », qui engendrent bien évidemment d’autres risques dont l’objectivité subjective est bien difficile à prévoir. Bien que…. difficile à prévoir mais malgré tout fort plausible d’occurence[…] »
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https://alpinemag.fr/champignon-magique-a-lombre-de-leiger/