« T’y as mis un bon piton ? »
Si cette phrase raisonne à longueur de journée sur la paroi verticale de Glandasse, ce n’est pas le fruit de l’écho, mais plutôt de l’obsession inquiète du second.
Elle est généralement suivie d’un « Tu vois des prises ? » car qui, dans ce contrefort sud du Vercors, pourrait surprendre nos prétentions ?
Pourquoi se préoccuper de savoir s’il y a des prises, lorsque l’on grimpe en artif ?
Bah pour passer en libre, voyons !
Le divertissement, auquel nous avons décidé de nous adonner, consiste à parcourir une voie d’artif et essayer de la libérer.
Et là, pour Sébastien et moi-même, deux solutions s’offrent à nous.
La première consiste à tenter de libérer directement la longueur à vue en essayant de nous protéger tant bien que mal.
La seconde serait de gravir laborieusement la longueur une première fois en artif, d’y installer les protections et de procéder à quelques menus nettoyages et repérages !
Croyant peu aux concepts de courage et de bravoure, nous choisissons, sans concertation, la seconde stratégie !
La suite du récit est à retrouver dans le magazine Grimper numéro 212