C’est mardi dernier que nous (Thomas, Dim et moi) quittons les Grands Montets en début de matiné pour rejoindre la Gabarrou – Silvy au Nant Blanc. Après une petite heure de marche nous y sommes : le bastion rocheux est tout sec et le haut semble bien fourni.
Nous décidons d’attaquer la face aujourd’huit pour gagner du temps. A cinq heure nous bivouaquons tous les trois assis sur une petite vire à deux longeurs du départ et ayant fixé soixante mètres de corde.
Le lendemain après une nuit très inconfortable Dim s’attaque au rocher dans un style mi libre, mi artif et mi grosses, mi chaussons. Ainsi le rocher est « avaler » à grande vitesse et s’est à midi et demie que nous sortons du bastion.
Cette fois nous rejoingnons un super bivouac en début d’après midi pour un repos bien mérité, avec en prime le soleil pendant les deux dernières heures de jour.
Jeudi Thomas démare de nuit les pentes longues et usantes qui mène aux goulottes. Puis en fin de matiné j’attaque le mixte qui est en parfaite condition.
Pour déboucher sur l’arrête après quelque ressaut raides. Là haut le soleil nous nous quitte rapidement pour ne laisser qu’une arrête en glace noir délicate. C’est tant bien que mal que nous nous frayons un chemin pour atteindre le sommet de La Verte vers 20 heures trente.
Malgré la fatigue nous décidons alors de rejoindre le refuge du Couvercle par les longs rappel du Whymper, afin déviter un troisième biavouac au froid. C’est donc à toirs heure du matin que nous nous couchons après avoir bus une soupe bien mérité.
Seb