Toujours dans une optique de libre et avec un temps très moyen nous nous sommes dirigés plus au sud, au Verdon.
Sur les conseils de plusieurs amis nous voulions parcourir la Ramirole à la baume des Cavaliers. Une fois au pied nous comprenons vite qu’il ne faudra pas utiliser les mêmes muscles qu’au Portalet. En effet cette falaise de 200m déverse énormément, grimper dans un tel profile parait irréel, malgré les quelques colonnettes qui la parcoures.
Après un échauffement difficile de part le niveau des voies du secteur, nous nous lançons enfin dans la première longueur en 8A+, Dim n’en fera qu’une bouché au premier essai, qu’en à moi il m’en faudra plusieurs pour en venir à bout.
La seconde pourtant cotée plus facile, 8A, nous demandera encore plusieurs essais pour apprivoiser le pas de bloc en milieu de longueur.
Au pied de la troisième, clé en 8B, le cœur n’y est plus vraiment. Nous avons les biceps en feu et les doigts déchiquetés par ces trois premiers jours de grimpe. Dim repère les méthodes et nous rentrons nous reposés.
De retour nous sommes décidés à en découdre. Dim manque de rien le 8B au premier essai, pour ma part je comprends vite qu’il me faudra plusieurs essais et beaucoup de réussite !
Enfin au troisième jour Dim réussit le 8B, nous passons donc à la dernière longueur dur en 8A+. Après un repérage il à mal à la peau et abandonne donc l’enchainement, il faut dire que cette dernière est très courte sur une fine colonne à gros grain… Moi je la rate de peu au sommet à cause d’une petite erreur de méthodes. Quelques que hurlements plus tard, nous sortons par la dernière longueur en 7A.
Nous sommes bien sûre déçus de ne pas avoir enchainés toutes les longueurs, mais très heureux d’avoir pus gouter aux joies de grimper dans une ligne aussi dévers que majeur, que certains qualifies même « d’océan minérale » !
Sébastien RATEL