Grand Capucin, l’écho des alpages, ED sup., 400m, 6b+ oblig. Sébastien Moatti, Marion Poitevin
Le beau temps est encore là, stable, sans risque d’orage, l’entrainement continue. De plus, le Sergent-chef Sébastien Sébastien Moatti a rejoint le GMHM le 1er août et il a les crocs pour grimper. Nous décidons de partir pour une voie que j’avais très envie de faire depuis longtemps, l’écho des alpages sur le Grand Capucin. Autant d’aventures dans une seule voie…
Départ de la première benne de l’aiguille du midi, 6h30. Sur les bons conseils d’un guide local, nous partons dans la première fissure venue. Il nous assure que c’est le départ de la voie. Mais la première longueur devrait être 7a+. On se sent bien à l’aise pour du 7a+, c’est louche. Finalement, nous rejoignons la voie à partir de la 3ème longueur, dans le 6b+. Nous sommes dans la voie, Sébastien de prend un plomb sur le spit de sortie, c’est confirmé, ce sera dur.
Un peu plus loin, nous décidons de sauter un relais puis nous nous retrouvons dans la voie de gauche, « Voyage selon Gulliver ». Nous devons effectuer une traversée à l’horizontale pour rejoindre la voie, très aérienne et scabreuse. Au moins, elle fait de belles photos !
Enfin, nous nous laissons séduire par une longueur qui partait sur la gauche pleine de pitons. La longueur tout droit avait l’air trop dure. Malheureusement, nous nous retrouvons dans une impasse, nous devons faire un petit rappel, rejoindre la voie, repartir dans la longueur tout droit qui avait l’air trop dure. L’histoire se répète !
Elle se répète tellement que nous arrivons à 21h au refuge de Torino. Mais la gardienne très sympathique nous a attendu. Elle n’a pu s’empêcher de s’étonner quand elle a vu nos cartes de guide « C’est tout de même bizarre que deux guides ensemble arrivent si tard au refuge ! ». Sans commentaires…
Pour conclure, c’est tout de même une superbe voie qui mérite largement d’être visité, dans le même genre que « Le voyage selon Gulliver » en un peu plus soutenue.