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GROUPE

MILITAIRE de HAUTE MONTAGNE

Accueil > Expéditions > 2019 GROENLAND : TRANSKITE

2019 GROENLAND : TRANSKITE , Avril - Mai 2019

Comment parcourir plus de 2000 kilomètres en moins de 20 jours ?


Compte rendu Nos partenaires

2300 km d’opportunités z’ailées

Un des objectifs du groupe Militaire de Haute Montagne est d’acquérir des savoir-faire pour maîtriser les milieux difficiles comme les territoires polaires que l’on peut décrire ainsi : désertiques, froids, recouverts de glace et de neige, inhabités et soufflés par les vents. Le snowkite qui consiste à utiliser une aile de traction pour faire avancer un skieur à l’aide du vent semble fortement adapté pour se déplacer en autonomie dans ces contrées où les stations essence ne sont pas (encore) monnaie courante. Dans ce but, depuis deux ans le GMHM se tourne vers cette discipline. Il faut essayer d’en mesurer les possibles intérêts et utilisations.

 

Minuit - quand il ne fait beau que la nuit

 

Depuis plus de 10 ans, Jean Burgun, civil et alpiniste accompli, pratique le snowkite avec passion. Il accompagnera et formera le capitaine Didier Jourdain du GMHM. En plus de connaître les moindres détails de toutes les expéditions polaires, il possède une bonne expérience.
En 2018 Il a notamment parcouru 1600 km en kite pour atteindre et gravir le Spectre, un sommet reculé d’Antarctique, puis en revenir.
C’est au hasard d’une rencontre entre deux avions en Antarctique que cette idée prendra forme : Jean sera le professeur et Didier l’élève.

 

Devant la base fantome américaine de Dye 2

 

 

Cette association de compétences différentes et complémentaires se donne comme terrain de jeu les 2300 km qui relient par la calotte glacière Narsaq au sud du Groenland (61° nord) à Qaanaaq tout au nord-ouest (77° nord).

 

En effet le refroidissement de l’air au plus haut au centre de la calotte crée un vent assez régulier qui s’écoule par gravité dans toutes les directions vers la mer.

Ce sont les vents catabatiques.

 

 

Jean Burgun

 

La connaissance précise de toutes les expéditions « snowkite » et l’expérience de Jean seront la base de notre préparation aussi poussée que juste en termes de matériel et stratégie.
Cela sera la clef de voute de notre réussite et malheureusement rendra possible notre zèle à kiter nuit et jour : nous étions capables de kiter dans presque toutes les conditions sauf bien sur quand il n’y avait pas de vent.

Notre stratégie d’avancer un maximum pour nous reposer quand nous y serions forcés n’avait plus trop de sens quand il devenait possible d’avancer nuit et jour. Au final nous n’aurons eu qu’un seul jour sans vent donc de repos !
Ainsi nous étions presque trop bien préparés, nous pouvions avancer par -30°C, par jour blanc, par vent faible ou fort, quel que soit le relief, en adaptant facilement la taille de la voile grâce au matériel toujours plus pratique et performant.

Au final nous avons utilisé moins de la moitié de notre nourriture !

Et tout cela malgré les sasturgi permanents, vaguelette de neige dure formées par le vent et qui peut parfois avoir la taille d’une vague, qui secoue en permanence hommes et pulka jusqu’à l’usure.

Si on n’oublie pas l’assiduité de nos kiteurs à avancer dès que possible, à l’arrivée les 2300km ont été avalés rapidement en 17 jours de la mer à la mer.

Seulement tout à un prix, à l’heure où j’écris quelques mois après, je ressens encore la fatigue accumulée de l’utilisation avec zèle de ces ailes. Quelle idée d’avancer dans le jour blanc sur des sasturgi !

Au retour pendant quelques jours de temps en temps j’ai le mal de terre, cela vibrait un peu autour de moi, comme le tangage du marin qui continue encore alors qu’il est rentré au port.

Il y a d’ailleurs beaucoup de similitudes entre le snowkite et la voile, le bruit du vent dans les lignes, la barre pour diriger, l’écoute pour régler la puissance, les allures, la monotonie, l’horizon plat et partout la même couleur …
Sur un voilier quand il n’y a plus de vent on ne rame pas, l’avancée étant négligeable au regard de l’effort. De même en kite quand le vent tombe on ne met pas les peaux, on n’avance pas non plus sauf s’il faut aller chercher plus loin le vent. Ce qui est parcouru en une journée à pieds serait avalé en moins d’une heure le lendemain avec du vent. Ou le surlendemain …
Autant se reposer, surtout si on veut profiter longtemps du vent lorsqu’il est là. Pour faire ces 2300km à pieds sans les ailes de kite il faudrait plus de 80 jours à un rythme de força.

 

La pulka surf sur des vagues de neige - de grosse sasturgi
Vers Qaanaaq - il faut se méfier sur la banquise
La panne de vent

 

Nous avons donc eu de la chance avec le vent c’est certain. Malgré cela si mes jambes et mon dos pouvaient parler ils diraient négativement que cette traversée était bien trop préparée.
Moi je dirais que je suis retourné sur les bancs d’une école aussi riche qu’exigeante avec les joies permanentes de la découverte : une nouvelle discipline, un nouveau territoire, les inuits du grand nord.
Je ne pourrais pas non plus négliger le « plaisir » des frustrations qui vont avec, à pester par exemple lorsque je n’arrivais pas à suivre mon guide.
Vous savez ces moments où vous croyez appliquer les conseils à la lettre et que votre repère s’éloigne tout de même, puis s’arrête pour vous attendre et vous redonner les mêmes conseils ! Bizarre non ? Il est souvent difficile de s’économiser dans l’apprentissage.

La prudence quant à elle, dirait sans doute « attention vous avez eu de la chance avec ce vent. Le vent est une opportunité qu’il faut toujours saisir avec zèle car il peut se faire rare ».

La réponse à la question de savoir lesquelles de ces idées souvent contradictoires il faudrait suivre ? Un prix Nobel nous dirait justement qu’elle souffle dans le … prochain vent …

Cette expérience aura été d’une grande richesse notamment autour de cet échange avec Jean à qui, sans modestie de ma part et qui me correspond sans doute parfaitement mais ici surtout parce que j’étais un peu obligé, je donnerais le dernier mot : « maintenant vous pouvez volez de vos propres ailes ».

 

Sur la calotte, le blanc monotone
Chasse au narval sur le front de mer au large de Qaanaaq- prélèvement insignifiant.
Kite et GPS sur la calotte, on se relaie toutes les 2 heures pour suivre le cap

 

Le tracé

Le GMHM s’est formé cette année au déplacement à ski en aile de traction (snowkite) en autonomie au Groenland lors d’une traversée au mois de mai en parcourant les 2300 km qui relient Narsaq au sud à Qaanaaq au nord-ouest par la calotte glacière. Jean Burgun, civil et alpiniste accompli qui pratique le snowkite depuis plus de 10 ans accompagnait et formait le capitaine Didier Jourdain du GMHM. En plus de connaître les moindres détails de toutes les expéditions polaires, il possède une sérieuse expérience.
En 2018, il a notamment parcouru 1600 km pour atteindre et gravir le Spectre, un sommet reculé d’Antarctique, puis pour en revenir. Fort de cet échange, le GMHM peut maintenant envisager plus largement d’utiliser ce moyen de se déplacer rapidement en autonomie dans les milieux polaires.
Le snowkite à mis chemin entre une discipline terrestre et aérienne est comme le parapente et le paralpinisme une technique qui ouvre le champ des possibles pour de nouvelles explorations vers des sommets inaccessibles ou des traversées au long cours. Certes elle dépend du vent et du terrain. Ainsi par comparaison, il faudrait 80 jours à pieds à un rythme de força pour parcourir les 2300 km que nous avons parcourus en moins de 20 jours.

Narsaq-Qaanaaq en Quelques chiffres :
-  2300km du 61éme° nord au 77e °
-  2 kiteurs
-  4 kites par personnes de 4 à 18m2
-  Autonomie complète
-  40 jours d’essence et de nourriture au départ
-  130 kg par personne
-  130 km de moyenne par jour
-  50km/h au plus rapide
-  Jusqu’à 256 km en une journée
-  17 jours de la mer à la mer (2250 km) soit 4 jours de mieux que les plus rapides sur ce parcours
-  20 jours en autonomie
-  2 jours à pieds
-  1 ours polaire
-  1 parhélie


Nos partenaires sur l'expédition :
Tingerlaat Julbo Millet

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